Nous venons de commencer 2024, qui est l’année des Jeux olympiques, comme chacun sait ! Savez-vous aussi que c’est l’année qui précède 2025 (jusque-là ça doit aller…) qui sera une année jubilaire ? Depuis l’an 1300 en effet, les Papes ont pris l’habitude de décréter des “années saintes” tous les 25 ans, avec la possibilité de donner des bénédictions particulières (des “indulgences”) à ceux qui feraient un pèlerinage et franchiraient ainsi des “portes saintes”. C’est ce qui s’est passé lors du Grand Jubilé de l’an 2000, si ardemment attendu et préparé par Jean-Paul II. Plus récemment, en 2015, le Pape François avait ajouté une année sainte supplémentaire, pour mettre l’accent sur la Miséricorde divine.

Bref, 2025 sera une année sainte ; et pour s’y préparer, le Pape a demandé que 2024 soit axée sur la prière. Ça tombe bien, nous avions déjà programmé une Semaine de prière accompagnée pour la fin du mois de mai (du 26 mai au 1er juin précisément). L’idée est de booster sa vie de prière en se faisant accompagner chaque jour pendant une semaine. On sait bien en effet que notre prière connaît des hauts et des bas, on se demande souvent si on s’y prend comme il faut et comment la rendre plus ardente, etc. Ceux qui participeront à cette Semaine s’engageront à prier chaque jour et surtout à rencontrer aussi chaque jour un accompagnateur, pour lui soumettre les difficultés, écouter ses conseils et repérer les avancées. Les accompagnateurs sont évidemment des chrétiens formés et leur équipe est officiellement en mission dans notre diocèse. Nous en reparlerons mais je vous invite à réserver d’ores et déjà cette semaine !

Dans un ordre d’idée assez proche, le 21 janvier sera le Dimanche de la Parole de Dieu. Un dimanche pour insister sur l’importance de lire la Bible : “Ignorer les Écritures saintes, c’est ignorer le Christ” disait saint Jérôme (le traducteur de la Bible en latin, la Vulgate). Effectivement, Dieu s’est révélé : “À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ; mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils” (Hébreux 1,1) et ces paroles sont consignées dans la Bible en général et les Evangiles en particulier. Je dis que c’est proche du sujet précédent -la prière- car l’Écriture sainte ne devient Parole de Dieu que dans la mesure où on la lit sous l’action de l’Esprit Saint. L’Esprit permet, au-delà du texte, de rencontrer Celui qui en est l’Auteur véritable et d’entrer dans un dialogue intérieur avec Lui. En fait, là aussi il est bon d’être accompagné : c’est pourquoi la liturgie de la Parole, durant la messe, nous fait (re)découvrir des passages bibliques et nous en donne quelques éclaircissements et commentaires, par l’homélie. Mais reste encore à l’intérioriser : c’est la prière personnelle qui est pour cela le meilleur lieu…

 

Père Nicolas