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Cette semaine, des événements retiennent l’attention : l’entrée en Avent, 2025 Année Sainte, l’anniversaire du Concile de Nicée et la réouverture de Notre-Dame de Paris.

Ce temps de l’Avent, c’est celui d’un temps nouveau qui nous invite à apprendre ou à réapprendre à faire une autre lecture de notre histoire, à l’initier ou à la réinitier comme la naissance d’un monde nouveau suite à la venue de Jésus. L’Avent est donc un temps nouveau à vivre d’une façon nouvelle de rendre grâce.
C’est aussi l’anniversaire du 1er concile œcuménique, celui de Nicée (325) qui avait pour mission de préserver l’unité des chrétiens. Il est le symbole de la foi, le « point central de notre foi car l’homme Jésus est Dieu ». 2025 doit être une année d’espérance pour que tous les chrétiens agissent pour l’unité autour d’une date commune, de Pâques par exemple.
Une cathédrale, c’est l’église principale d’un diocèse dans laquelle se trouve le siège de l’Évêque, la cathèdre, symbole de son autorité et de sa mission apostolique. 5 ans après l’incendie de la cathédrale de Paris, c’est l’espoir qui renaît grâce au travail des hommes et des femmes qui ont redécouvert les techniques du Moyen-Âge. Cette réouverture est un signe d’espérance car ce qui semblait mort redevient un lieu de prière pour tous.
Le Pape François a déclaré l’année 2025 « année Sainte » selon une tradition proclamée par le Pape Boniface VIII en 1300 et qui a lieu tous les 25 ans. Ce jubilé est célébré au milieu d’un monde qui se cherche, d’un monde de violence et de conflits, d’un monde inquiet du changement climatique, d’un monde dans lequel les écarts entre pauvres et riches grandissent. Dans la bulle du Pape François « Spes non confundit / L’espérance ne déçoit pas », le Pape nous précise que ce « jubilé sera une Année Sainte caractérisée par l’espérance qui ne passe pas, l’espérance qui est en Dieu. Que ce Jubilé nous aide à retrouver confiance dans l’Église et la société, dans nos relations, dans les relations internationales, dans la promotion de la dignité de toute personne et dans le respect de la création ».
De plus, « il est possible de recevoir l’indulgence plénière qui permet de découvrir la miséricorde de Dieu ». L’indulgence plénière restaure celui qui en bénéficie dans l’état de son baptême, c’est-à-dire lavé de tout péché. Pour l’obtenir, les fidèles devront pratiquer les sacrements : aller à la messe, communier, se confesser ; mais aussi partir en pèlerinage (basiliques de Rome ou de Terre Sainte) et effectuer des œuvres de miséricorde.
Le Pape nous invite à être tous des pèlerins d’espérance !

Jean Duranceau, diacre