Il ne m’a pas échappé que c’est la rentrée scolaire, rassurez-vous ! C’est par conséquent aussi la rentrée paroissiale : pour les enfants du catéchisme, les jeunes de l’aumônerie, les jeunes adultes et les adultes tout court, sans oublier les scouts et tous les mouvements qui gravitent autour de la paroisse. Ça fait beaucoup d’activités et beaucoup de bénévoles pour s’en occuper : merci à tous ! On recrute d’ailleurs encore…
Dans l’équipe pastorale, comme vous le savez, la rentrée est l’occasion d’un changement : le père Charles est reparti à Cotonou et le père Bi Goh arrive de Côte d’Ivoire. Vous ferez sa connaissance dans cette Lettre et surtout aux prochaines messes.
A la rentrée, nous nous retrouvons, venant des quatre coins de l’horizon : j’espère que vous avez passé un bel été, que ce soit à la mer, à la montagne, à la campagne ou à Châtillon, et que vous avez pu vous reposer, retrouver familles ou amis, et vivre des moments de paix et de grâce avec le Seigneur.
Et j’en viens maintenant au titre de cet éditorial : septembre est dans le calendrier chrétien, depuis quelques années, le mois de la Création. A la suite des chrétiens orthodoxes, le Pape invite les catholiques à rendre grâce au Créateur pour l’univers et pour la vie, et aussi à réfléchir sur les conversions nécessaires (économiques, politiques et spirituelles) face au dérèglement climatique, à la pollution, etc. Le texte de référence choisi pour cette édition 2024 est Romains 8,18-25, où saint Paul évoque la création qui gémit. Mais ce n’est ni défaitiste ni accusateur, saint Paul cherche au contraire à stimuler les croyants : la création est comme en « douleur d’enfantement », « elle attend avec impatience la révélation des fils de Dieu ». Car tout est lié. Si nous « gémissons » vers Dieu, c’est-à-dire si nous l’appelons à l’aide de tout notre coeur, et si en même temps nous agissons selon l’Evangile, en aimant notre prochain comme nous-mêmes et en prenant soin de notre monde, alors la Création nouvelle poussera, comme la graine de moutarde dans la parabole : elle est la plus petite des graines mais elle deviendra la plus grande des plantes du potager. Non, il n’est pas trop tard pour agir et tous les gestes, même les plus petits, comptent.
Les Jeux Olympiques et Paralympiques ont permis de croire un peu plus en l’humanité, avec ces magnifiques images de fraternité, de fair-play, de dépassement de soi, de résilience et de société inclusive. Poursuivons sur cette lancée, avec l’aide du Seigneur. Demandons-lui la force, la tempérance, la justice et la prudence. Demandons-Lui son Esprit !

Les Jeux Olympiques et Paralympiques ont permis de croire un peu plus en l’humanité, avec ces magnifiques images de fraternité, de fair-play, de dépassement de soi, de résilience et de société inclusive. Poursuivons sur cette lancée, avec l’aide du Seigneur. Demandons-lui la force, la tempérance, la justice et la prudence. Demandons-Lui son Esprit !

Père Nicolas

PS : Notez les grands rendez-vous de l’année :
– le Congrès Mission et la Saint-Fiacre : 28-29 septembre
– le Cabaret paroissial : 15 novembre
– la Fête paroissiale : 30 novembre – 1er décembre