Je pense qu’il faut d’abord dépassionner la question. Les plus jeunes doivent savoir que le latin renvoie ceux qui ont connu l’avant Vatican II à l’expérience d’une messe dont on ne comprenait rien et à laquelle on n’était d’ailleurs pas vraiment participant, et où l’Église s’était coupée du monde. Et les plus anciens doivent comprendre qu’il s’agit simplement pour les jeunes d’un patrimoine cultuel et d’un signe de l’universalité de l’Église. Ne projetons pas immédiatement les étiquettes "progressistes" ou "antéconciliaires" les uns sur les autres...

 

Ensuite, il y a une question d’équilibre et le souci de permettre à tous de chanter !

En cette fête de la Pentecôte, que l’Esprit nous permette de nous comprendre et de nous rassembler ! Et qu’il nous aide à transmettre la Tradition chrétienne à nos contemporains dans leurs langues !

 

Nous étions presque 40 pèlerins samedi dernier pour aller jusqu’à Saint-Cloud, de 18 mois à 80 ans ! Le chemin monte et descend fortement au démarrage, il a fallu laisser une pèlerine, avec 3 personnes pour l’accompagner, à un arrêt de bus… Finalement, après 2 bonnes heures de marche pour les plus vaillants, tout le monde s’est retrouvé à l’église Saint-Clodoald, où le père Richard Greenslade nous a gentiment accueillis pour nous présenter la vie de saint Clodoald, prince renonçant au trône et à la vengeance pour devenir ermite. Puis nous avons pu suivre la démarche de l’indulgence, en priant devant la châsse du saint.