Chers amis,

 

J'espère que vous allez bien en ce redémarrage de l'année scolaire et pastorale !

 

L'actualité est toujours marquée par le coronavirus mais heureusement il n'y a pas que ça ; il y a eu en particulier cet été les événements sportifs de Roland-Garros et du Tour de France, puis les Jeux olympiques et maintenant les paralympiques. J'admets ne pas avoir suivi ça de très près mais assez cependant pour voir des exploits personnels et collectifs, des moments impressionnants de force, d'adresse et de beauté. Et d'émotions diverses : on a vu des larmes et des sourires, des danses de la victoire, et même des accolades entre gagnants et perdants. Voilà ce que j'aime dans ces jeux, plus que le fait de savoir combien de médailles la France a remportées. C'est la passion qui anime ces femmes et ces hommes, la volonté dont ils font preuve pour s'entraîner pendant des années en tendant toujours davantage à l'excellence, pour relever un défi qu'ils se sont lancés.

Je trouve que les athlètes paralympiques sont encore plus admirables car non seulement ils ont leur corps à muscler, dont il faut repousser les limites, comme les valides, mais en plus ce corps a été abîmé, ils ont à le réapprivoiser, avec des limites supplémentaires à compenser, sans parler du regard apitoyé ou méprisant des autres à affronter. Par ces Jeux, de haute qualité sportive, ils contribuent justement à changer le regard de la société sur les personnes handicapées, c'est formidable !

Pour revenir à notre rentrée, ces épisodes sportifs me font penser à la métaphore de saint Paul : "Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas." (1 Corinthiens 9, 24-25) Autrement dit, si on sait se donner de la peine pour gagner une médaille, on devrait s'en donner davantage pour gagner le Ciel, récompense nettement plus intéressante ! Bien sûr, on n'accède pas à Dieu aux points (ni aux poings) et Il ne se révèle pas seulement à une élite. C'est lui qui est venu jusqu'à nous, pour appeler toute l'humanité à connaître son Amour. Mais il est vrai cependant que la foi est une fidélité, et donc qu'elle implique de la persévérance, parfois même un véritable combat contre les tentations.

Sont devenus enfants de Dieu, Eliyaah Aka le 3 juillet à St-Philippe-St-Jacques, Imani et Liam Badjoko le 17 juillet à St Philippe-St-Jacques, Théodore Costrel de Corainville et Sophia Pujo le 15 août à St-Philippe-St-Jacques.

 

Se sont unis par le sacrement de mariage, Pierre-Yves Ferlicot et Mélissa Mouheb le 31 juillet à St-Philippe-St-Jacques.

 

Nous avons dit A-Dieu à Pascal Deschamps le 23 juillet à St-Philippe-St-Jacques, à Jacqueline Roy le 30 juillet au funérarium, à Claude Van der Heyden le 30 juillet à St-Philippe-St-Jacques, à Nicaise Métivier le 6 août à St-Philippe-St-Jacques, à Marielle Presne le 13 août à St-Philippe-St-Jacques,